Meurtre de George Floyd aux USA le 25 Mai.

«Une révolution nécessaire à l’évolution»

Une révolution nécessaire à l’évolution

Que s’est-il passé aux États-Unis ?

Exacerbation de la haine, qui donne la nausée. En réponse, le chœur des voix de la rancœur. Des vomissements pour nettoyer des mémoires engrammées1 dans l’histoire des hommes, de génération en génération. Il s’agit de nettoyage de plaies, afin que celles-ci cicatrisent et ne s’infectent pas. Sursauts, rééquilibrages nécessaires… l’heure n’est plus à la justice. Les seuls juges et arbitres seront les hommes eux-mêmes, pas les pouvoirs ni les gouvernements, de qui rien n’est à espérer en ce domaine. Le compte a rebours a sonné pour que les équilibres soient rétablis. Le Nouveau Monde ne peut s’installer dans le déséquilibre, sous ce mot nous considérons des termes de valeur et de mode de perception. Un équilibre lié à l’ordre de la nature, de la nature humaine.

La nature humaine…

… Les fondements qui la constituent… À l’inverse du règne animal, il doit y avoir mixité. L’union des hommes doit faire état de l’enrichissement de la diversité, c’est d’ailleurs une condition sine qua non aujourd’hui pour l’évolution de l’humanité. Chacun doit ne pas demeurer dans son enclos. L’homme en regagnant sa dignité la partage avec son voisin. 1+1 ne fait pas 2, mais 3. Et c’est ce 3 qui fait tourner la roue du vivant à l’échelle de la planète. L’homme en restant dans sa réserve s’interdit sa liberté d’expression, se situe dans un asservissement, dominé par des critères qui ne sont pas l’essence de ce qui le constitue.

Un monde humain, alors, qu’est-ce-que c’est ?

Une cocréation. Pas de notes comme à l’école ni de critères de sélection, mais d’heureuses collaborations où chacun donne le meilleur de lui-même. En s’associant au meilleur de l’autre, le résultat est décuplé bien au-delà de la somme. L’homme ne s’additionne pas dans des colonnes, ni se soustrait à des critères, mais doit se multiplier avec les qualités de ses acquis  fondamentaux. Ainsi la diversité des angles de vue et des prismes de sensibilité rendront la Terre encore plus belle.

Et la notion de race ?

Ce mot n’existe pas. N’a pas de racines2 dans les langues anciennes. Lorsqu’on évoque l’expression « race-humaine »,  il s’agit de l’Homo sapiens, l’homme qui sait qu’il est homme. Maintenant, à chaque homme le devoir de revenir à ce savoir, de retourner à la connaissance de son essence. La nature humaine doit reprendre le dessus sur cette notion de race créée de toute pièce, terme sur lequel il n’y a rien à légiférer. Retour donc à la nature humaine qui contrairement à ce que vous croyez n’a pas été créé pour dominer l’autre, mais pour qu’il se complémente. La nature humaine n’est pas bonne ou mauvaise, noire ou blanche, homme ou femme… elle est nature dans son essence et humaine dans sa fonction. Les différences culturelles ne doivent pas être des croyances d’appartenances ni des terrains d’affrontements mais des enrichissements. Le sacrifice a mis à mal le sacré. Chacun retrouve sa souveraineté, nul n’est plus légitime qu’un autre. Au regard du vivant toutes les souverainetés coexistent, à chaque homme d’assumer la sienne dans le cœur de lui-même. Vous vous voyez tous différents, mais souhaiteriez être tous semblables alors que vous êtes tous semblables et devriez souhaiter être différents. C’est dans la différence accomplie (identité) que l’on peut s’apprécier plutôt que de vouloir être apprécié dans les similitudes (identique).

Quelle est la loi de la nature ?

L’évolution… En ce moment vous êtes dans une révolution… nécessaire à votre évolution. S’il y a régression des valeurs cela peut conduire à  l’extinction de la nature humaine… une crise hors des lois du vivant. La nature c’est l’ordre des choses dans la cohérence du tout. La nature-même de l’individu jusque dans ses plus minuscules constituants procède de l’ensemble et l’homme est en charge de cette cohérence. En ce moment… il y a nettoyage d’incohérences… il y a eu l’homme esclave… l’homme n’acceptera plus que d’être l’esclave de lui-même, l’Homo sapiens devenu l’Homme sage

  1. Engramme : terme issu du grec «en» (dans) et «gramma» (écriture). En neurophysiologie, l'engramme est la trace biologique de la mémoire (trace ou artefact mnémonique) dans le cerveau.
  2. Race : le terme apparaît pour la première fois en 1480 pour parler de la lignée, des ascendants et descendants au sein de la famille.

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Vos commentaires
26.04.2024 | Bruno

« La nature humaine doit reprendre le dessus sur cette notion de race créée de toute pièce »… Merci pour le rappel de cette limpide évidence
B

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