Arc-en-ciel

Arc-en-ciel

Paupière, arc sourcilier de l’œil du ciel, boutonnière colorée ouvrant sur l’iris de l’éther. Diffraction, réfraction, miroir de la lumière épluchée, analysée, montrée dans ses sept rayons, sous toutes ses nuances, il est le drapeau du ciel, étendard de la mesure du rayon, un compas filant vers l’infini. Sur la paupière, maquillage de l’éternité, apparition, métaphore du rire et des larmes, il joue dans l’équilibre de la pluie et du soleil. Étoile filante du jour en signe de bonheur, esquisse d’un vœu, trajectoire d’espoirs. Grand écart des bras du ciel pour protéger, dessiner la porte céleste. Arc bienveillant soulignant l’horizon de Sept rayons à portée de vue, à portée de main, arc-boutés dans l’instant pour celui qui le trouve.  Apparition magique, prestidigitateur précipitant la minute en fontaine de couleurs. Film de la Création projeté sur grand écran, l’arc-en-ciel raconte l’infini de l’espace et du temps rassemblés en un trait de crayon. Mot de passe, rébus, visa pour accéder à un voyage au pays des cieux. Indicateur du voile à lever, du paradoxe : improbabilité de la réalité, réalisme de l’invisible. Preuve par sept, empreinte digitale de la main céleste, du bien-fondé de l’espace céleste. Ici et maintenant marqué par le sourire du ciel. L’arc-en-ciel est un signe ami, une promesse. Il appartient à chacun, mais parle à celui qui tend son doigt vers le ciel pour le montrer comme si c’était lui qui venait d’en tracer la courbe, de découvrir une porte ouverte sur l’autre monde. Un rideau aux sept voiles de couleur qu’il suffit de soulever pour entr’apercevoir ce qui se passe de l’autre côté

Miroir
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