Alexander Fleming, médecin, biologiste, découvre en 1928 le premier antibiotique : la pénicilline. Que pense-t-il de la protéine Spike du vaccin contre la Covid-19 ?

«De nouveaux champs de compréhension du corps humain vont s’ouvrir»

De nouveaux champs de compréhension du corps humain vont s’ouvrir

Alexander Fleming parlez-moi du système immunitaire ?

On peut le réveiller, l’amener à travailler plus, mais cela doit de se faire sur le long terme, la solution n’est pas «une claque». Le système immunitaire doit construire une réaction à long terme, prendre le temps d’apprendre. S’il ne fonctionne pas bien, c’est qu’il dort, mais le réveiller, n’est pas le traumatiser. Je pense qu’à l’avenir on va trouver des méthodes de calcul de ses performances autres que l’évaluation des globules blancs et les formules sanguines qui répondent aux facteurs constitutifs, mais ne traduisent pas l’énergie du système immunitaire. Ce dernier peut être bon et paresseux, ou mauvais et colérique, aussi le deuxième réagira plus vite à une stimulation, mais cela se fera aux dépens d’autres facteurs. On peut le solliciter et l’avenir est à sa compréhension.

Parlez-moi de la protéine Spike ?

Elle est à double tranchant, car elle protège, mais attaque aussi. Elle est extrêmement puissante et donc dangereuse. Je n’aurais pas joué avec elle, c’est un pari sur l’avenir. Seuls les cas cliniques vont pouvoir établir la balance positive ou négative de ses effets dans les mois qui viennent. Je suis dubitatif quant à ses effets. C’est peut-être jouer avec le feu. Je pense que la balance bénéfice/risque n’est pas encore établie. Je n’aurais pas suivi cette voie, j’aurais pris le temps de créer un vaccin classique.

Et les variants ?

Le risque est qu’ils se développent trop vite. Je pense qu’ils répondent à la protéine Spike utilisée. On aurait eu le temps de travailler à un vaccin traditionnel, il fallait prendre le risque de contaminations.

Que pensez-vous des vaccins ARN ?

L’homme doit rester dans la mesure de ses expériences, mais le fait est que l’expérience est menée directement sur le terrain et à grande échelle. Je pense que les chercheurs ne savent pas où ils mettent les pieds (ce qui en soi est la nature du chercheur), ils empruntent des sentiers dont ils ne peuvent anticiper les dangers. Les sentiers sont très escarpés… cela peut être la dégringolade de toute la cordée… une économie d’échelle dans le temps mal calculée.

Alors que faire ?

Ne pas se précipiter et observer. Chercher d’abord à soigner les symptômes pour que les cas ne s’aggravent pas. Bien sûr les personnes dont la santé est fragile sont extrêmement exposées, mais je suis confiant, un vaccin traditionnel va être diffusé. Ce serait une erreur de faire la course au mutant, car les laboratoires auront toujours un temps de retard et les virus sont bien plus créatifs que les hommes. Je crois à un vaccin de base, à des remèdes de base, de type antibiotique à spectre large, sur une longue période, car le temps de virulence n’est pas calculé, il ne faut pas manquer le coche.

Quel vaccin de base ?

Comme celui de la grippe. Poursuivre une course aux variants sera sans fin.

Quelle conclusion tirer de cette pandémie ?

Chaque épidémie a été une leçon, une occasion d’apprendre et de faire progresser l’homme et la médecine. Peut-être que cette immobilisation mondiale, une première, va faire comprendre à l’homme qu’il ne peut pas tout maîtriser. Qu’il doit apprendre à maintenir son immunité. Que la santé est primordiale. Que l’autre et soi-même sont, qu’on le veuille ou non, en contact et sujets à des formes de contamination subtiles qui échappent à l’entendement. Que la planète se doit d’être unie et de collaborer pour le bien commun. Qu’il y a des dangers dans la dérive et que devrait exister un conseil de sages autonome, capable de juger de ce qui est possible ou non pour la planète et les hommes. Un conseil plus que scientifique, réunissant des sages issus de tous domaines. Mais que mes propos ne soient pas mal interprétés, je reste dans la lignée des progrès de la médecine dans la mesure où ils servent le vivant. Il faut savoir évoluer dans ses connaissances, mais ne pas dépasser la mesure de ses compétences, ce qui à mon avis est le danger de la situation actuelle.

Que faite-vous ?

Imaginez bien que je suis occupé dans ce tumulte qui me touche. Je réfléchis à ce vaccin de base, universel, pas cher et qui pourra rétablir le calme, pour ceux qui ne seront pas partis dans la course aux variants. Gardez votre optimisme, votre bon sens et votre rigueur d’appréciation. Il y a aussi un conseil scientifique où je suis avec des sages. La solution va être trouvée d’ici le printemps prochain je pense. De nouveaux champs de compréhension du corps humain vont s’ouvrir avec les recherches menées sur le système immunitaire. En ce qui concerne l’éthique je vous promets un nouvel Hippocrate et de nouvelles règles pour appliquer la médecine

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Vos commentaires
04.11.2024 | Psaalburg

Pas du tout d’accord , Alexander Fleming a été un grand de son temps pour le premier antibiotique ok . Mais il est mort il y a 70 ans , la science a bien évolué sans lui , restons dans notre temps je pense pour ce nouveau Virus …et surtout croyons à nos experts et nos chercheurs qui je pense ne font pas n importe quoi je pense 😇bisous Valérie .

04.11.2024 | Bruno

Merci Valérie pour ce texte plein de bon sens. Il nous rappelle que l’homme doit apprendre à travailler son immunité et que la médecine n’est pas une science exacte.
Nous sommes au milieu du gué de cette pandémie. La lassitude fait s’enflammer les esprits. La sagesse nous dicte de respecter toutes les opinions sur les vaccins. Nous ne sommes pas à la fin de cette aventure.

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