Le conseil scientifique règlemente nos vies depuis un an. A-t-il lu Rabelais ?

«La science trouve, la conscience retrouve»

La science trouve, la conscience retrouve

Science et conscience, un tête-à-tête possible ?

Elles se sont mises dos à dos alors que l’une comme l’autre se préoccupent de création et d’évolution. Elles devraient s’épauler, car elles constituent les deux faces d’une même pièce. Chacune devrait soutenir l’autre. Il n’est pas logique de les confronter, de les mettre face à face. Elles sont complémentaires. Pour avoir une vision complète, le pile et le face doivent s’épouser. Nourrie de leurs interrogations, la curiosité est leur carburant commun. Si la science pense aller de l’avant tandis que la conscience confie son pouvoir à l’instant présent, l’une pourtant ne va pas sans l’autre dans la ligne cohérente du temps.

La science recherche, la conscience puise.
La science trouve, la conscience retrouve.
La science nourrit le futur, la conscience cuisine le passé.
Toutes deux doivent s’enrichir dans un présent absolu et complémentaire. L’association, l’accouplement science-conscience est l’avancée souhaitable pour l’avenir de l’humanité.

Parlez-moi de la science…

C’est le progrès en accord avec les axes du vivant1. La science à ce jour doit s’adosser à la conscience, c’est-à-dire aller avec l’ordre naturel du monde. La science ne s’élabore pas à partir d’aléas. Les nombres, les échelles de valeur, les vibrations et les ondes constituent le vivant. Mathématiques, chimie et physique ne questionnent que le vivant. La science se doit d’accompagner l’homme dans ses transformations, dans ses mutations selon la spirale du vivant. Vers une meilleure conscience de lui-même et de sa fonction dans l’univers. Aujourd’hui la science doit envisager le vivant comme la plus belle des créations et partir de là.

Et la conscience ?

Elle n’est pas la raison, mais l’implication personnelle que l’on met dans ses gestes et la marque, l’empreinte, que l’être donne, imprime dans l’espace.

«Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme»2 ?

Si la science signifie recherches et connaissances, la conscience serait comme sa canne, celle qui guide l’aveugle sur son chemin. La conscience est un gouvernail, le chef de notre gouvernement intérieur, elle tient le fil, le droit fil, l’axe directeur. Malheureusement la science, promue par les prix et les récompenses, des carottes au bout de bâtons, ne travaille plus au service ou sous la guidance de la conscience. Si elle le faisait, tout serait juste. Lorsque la science collabore avec l’intuition, elle est dans la sphère de la conscience. La science est une discipline que l’homme croit avoir inventée, élaborée, pour progresser dans le temps. La science n’est pas le progrès, mais l’évolution.

L’homme doit-il aller plus loin ou plus haut ?

Telle est la question ! L’homme doit aspirer au meilleur pour lui-même : voilà le chemin de la science et de la conscience réunies, sans choix ni de pile ni de face

  1. Comprendre le nombre d’or, la suite de Fibonacci, les constantes π, etc.
  2. François Rabelais Pantagruel, Poche
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