La vie terrestre est un voyage libérateur, un affranchissement.
La contrainte de la matière, l’incarnation est vécue avec difficulté, car il ne s’agit pas de l’état naturel de l’âme. L’âme sur terre glissée dans l’enveloppe corporelle n’est pas dans son milieu de prédilection, un poisson sorti de la mer. Heureusement, la nuit, le corps endormi, elle respire. Lors du sommeil, les rêves lui permettent de retrouver son essence, de naviguer dans son espace.
Dans le corps et le corpus, sont imprimées toutes les mémoires à libérer. Le passage sur Terre est une épreuve du feu, un affranchissement. Chaque vie reçoit un visa, le passeport de toutes les vies délivrées nous invite à regagner une même destination: l’unité de la source. Nous alimentons alors l’univers des informations de nos vécus.
Si l’aventure humaine est une mission individuelle, elle rejoint une mission commune, dont l’objectif n’est pas de tirer la couverture à soi, mais d’apporter son étincelle au feu d’artifice du ciel, à l’énergie du cosmos. Nous sommes des atomes de lumière et d’énergie, sommes porteur de graines comme les plantes et les étoiles et nous déployons la vie, afin que celle ci ne s’arrête jamais et toujours retourne à l’essence de son cycle, le point d’origine de l’univers
Il y a quelque chose de rassurant, comme un souffle venu des cimes, de nos rappeler que nous ne sommes que de passage et que toute situation aussi complexe soit-elle nous laissera à l’orée du monde qui est réellement le nôtre enrichi de ce que nous aurons traversé