Confinement : bis, tris repetita... la route est longue.

«Actifs dans le silence»

Actifs dans le silence

Vers où tourner notre regard en ce moment ?

Pas vers l’horizon, car celui-ci n’est pas encore défini. Il s’agit de regarder là où on met les pieds pour ne pas tomber dans les pièges. Les pièges de la situation, ceux de la colère, de la rancœur. Rester dans l’énergie dont chacun a besoin pour lui-même et qu’il serait bien inutile de dépenser pour aller contre des pouvoirs qui ont perdu les commandes. Les pouvoirs en place sont déplacés, ont perdu pieds, sont tombés dans leurs propres pièges, aussi en leur courant derrière, ne vous jetez pas dans les mêmes1. Mais regardez plutôt vos actes, observez en vous le fil conducteur, celui que vous voulez tracer.

Nécessité de se remettre dans la dynamique du désir, et de l’installer dans son quotidien. Un désir de vie situé bien au-delà de celui de «l’avoir», tourné vers le bien-être que l’on se souhaite. Quels sont vos besoins vitaux, essentiels ? Ceux qui vous mettent dans la joie et vous poussent vers le meilleur de vous-même, qui vous auto-alimentent et dessinent vos raisons de vivre ? Le regard se tourne vers l’intérieur, vers votre centre, et sans culpabilité, car il s’agit d’une énergie centripète, mais rayonnante.

Il est très important en ces mois de ne pas craindre la maladie. En affichant  et en exprimant notre bien-être nous créons une barrière d’auto-immunité. Il est essentiel de diffuser notre bien-être, car lui aussi est contagieux, et c’est de cette contagion dont la Terre a elle aussi besoin.

Chercher la force qui est en nous ?

Il n’y a pas lieu de la chercher. Elle est là, mais elle repose, et il faut l’activer. Activer sa force, c’est mettre ses turbines en route (la chaîne énergétique des chakras) pour rayonner comme un phare dans la nuit. Dire qui l’on est, le clamer, peut-être même le crier pour certains. Afficher ses pouvoirs, ceux qui sont en nous, pas redemander ceux qu’on l’on a perdu ni attendre ceux que l’on espère.

Ce serait prendre de la hauteur ?

C’est là une image… la situation n’est pas à prendre à la légère, car il s’agit d’un véritable tournant de civilisation. Ne pas se mettre à l’écart, il est nécessaire de participer, chacun à sa manière. Tous actifs, même dans le silence. Pas d’indifférence ni de différence, vous êtes tous dans le même bateau planétaire ; certains ont plus de vivres et de réserves2 que d’autres, mais la destinée de la civilisation est la même pour tous. Il est important de concourir. À chacun de guider sa montgolfière et de considérer le parcours à sa manière. Ce voyage est hors du temps et de l’espace, apprend autre chose. Chacun y verra des opportunités ou des contraintes différentes… l’important est de le vivre puisque vous êtes là3, de participer à son bon déroulement. Il n’y aura pas de souvenirs à rapporter. Juste un port d’arrivée sans possible retour en arrière. Le temps du parcours dépendra de la météo et de la route prise par les uns et les autres, pour que le maximum d’entre vous arrivent à bon port. Et si la durée devenait trop longue, une bonne bourrasque pourrait accélérer le processus. Pour l’instant il n’y a pas eu de tempête, alors gardez la tête haute et confiante vers la terra incognita

  1. Ceux de la peur.
  2. Comprendre : force et conscience.
  3. Comprendre : incarnés.
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Vos commentaires
20.04.2024 | Hélène Vytale

Merci Valérie pour ces paroles, relais des souffles singuliers que nous sommes, tout en en conjuguant l’universalité !
À chacune et chacun de ne plus, pas craindre sa propre portance ! Le vent de la Transition que nous traversons est propice au courants novateurs …. soyons attentifs au présent, comme tu le relèves et cheminons, confiants, un pas après l’autre ….

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