Virtuel versus immatériel.

«Le virtuel parle de potentiel, l’immatériel, d’omnipotence»

Le virtuel parle de potentiel, l’immatériel, d’omnipotence

Virtuel versus immatériel ?

Le virtuel berce dans l’illusion de son devenir, dans la potentialité de ses réalités, de ses réalisations. L’immatériel est un nectar, liquide amniotique informé, espace de toutes les dimensions. Le virtuel est une empreinte digitale de la matière. Le virtuel parle de potentiel, l’immatériel, d’omnipotence. Le virtuel dans le pléonasme de sa réalité va toucher du bout de son index «être le doigt de la création», l’immatériel, lui, n’est pas l’absence d’existence, il est la pluralité de toutes ses dimensions. Le virtuel s’exprime par des objets, veut rendre possible, ne s’oppose pas à la réalité, il parle aux sens usuels, dans le but de leur utilité. L’invisible peut aspirer lui aussi a une réalité tangible, car contrairement à ce qu’en dit sa définition, il parle aussi aux sens, mais à d’autres sens. L’immatériel s’est soustrait de la réalité tri-dimensionnelle. Le virtuel est une simple abstraction, avec un objectif de puissance et de domination sur la matière, quand le monde immatériel vers lequel on se dirige rêve de maîtriser les potentialités de toutes les autres dimensions, de dominer le temps et l’espace, mais dans un cadre que les hommes ont défini : au service des valeurs tri-dimensionnelles de la matière. L’arbre est en puissance dans la graine même si on ne le voit pas, tout comme la création est en puissance dans l’invisible de la pensée. Le pouvoir créatif de la pensée se loge dans l’immatériel, dans cet espace de l’éther qui n’a rien de virtuel. Nous accolons au virtuel toutes les vertus de la matière, alors qu’il s’agit de retrouver le sacré de l’immatériel, car c’est là que loge la puissance de l’homme et en cela elle ne pourra jamais être surpassée, dépassée par celle des machines.

Comment trouvez l’invisible ?

En posant un autre regard sur les choses et les êtres. L’invisible se lit entre les lignes de l’espace et du temps, réside dans l’interstice des choses. L’invisible n’est pas une illusion, mais le virtuel n’en est qu’une simple allusion.

Comment figurer l’abstraction aujourd’hui ?

Par les codes et non plus par les formes. L’art abstrait a été une première forme de virtualisation de la matière, mais les codes sacrés ont de tout temps été l’expression invisible de la matière. L’invisible est ce que l’on ne peut caresser que du regard intérieur, le virtuel se situe dans un champ de vision, reste lié à la recherche de l’effet. L’invisible appelle à d’autre sens, à ne pas croire à ce que l’on croit voir ou verra, mais à ce que l’on perçoit, à ce qui nous traverse. L’invisible va enfin être considéré, avec la possibilité vertueuse de pouvoir réactiver tous les potentiels de la conscience humaine

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