Et si nous assistions à un changement de paradigme ?

«Œuvrer pour le seul Trésor Public»

Œuvrer pour le seul Trésor Public

Le globe est agité, mais plus sérieusement encore, couve le feu d’une effervescence dont la force serait semblable à celle d’un autre soleil. Un nouvel éclairage. D’autres modes de perception. Il ne s’agira plus de nous équiper de lunettes 3D pour visionner les films en relief, ou de casques pour voyager dans le Métavers, mais plutôt d’une capacité de nos cellules à ressentir la profondeur, saisir la réalité sous d’autres angles, à multiplier nos points de vue… Une vue globale, une perception de la réalité dans son ensemble. Ainsi nous serons à même de mieux apprécier l’altérité, capter les émotions des animaux, d’entendre les arbres, d’évaluer notre proximité avec les étoiles et d’autres formes de réalité. Un autre sens pour percevoir ce qui nous entoure, au-delà de la vue, du gout, de l’ouïe, de l’odorat et du toucher. Il ne s’agira pas de septième, huitième, ou neuvième sens, car ce sens là ne porte pas de numéro, il sera un sens complet, celui de l’énergie du vivant.

Pour quels changements ?

Cette nouvelle manière de regarder le monde bouleversera les rapports entre les hommes, la conscience de l’autre et de soi. Comme si les choses devenaient naturelles, l’homme retrouvant sa place et sa responsabilité d’Être vivant. La classification dans des cases et les hiérarchies seront alors caduques. La joie de vivre, la joie de chaque jour, ponctuée par le soleil qui se lève et se couche, sera dans le plaisir d’accomplir sa part1. Non pas comme un métier, une peine qui mérite salaire, mais plutôt par des actions et des paroles menées dans l’esprit d’un bien commun. Il n’y aura pas plus ou moins de valeur dans la tache que l’on exécute, simplement le souhait d’œuvrer pour le bénéfice du bien commun. Et ce bien commun sera le moteur fédérateur de l’homme dans son individualité et dans la communauté de pensées, les frontières ne seront plus celles des races ou des pays. Pas de profits à tirer, seulement des bénéfices à donner au nom de notre trésor, le vrai Trésor Public qui nous nourrit tous, et se nomme la Terre

  1. Ma part : "Je fais ma part" dit le colibri selon sa légende.

A lire :

"La part du colibri", Pierre Rabi.

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