«La confusion règne que dire ?»

Il est impossible d’y voir clair, et on vous demande de vous débrouiller dans ce brouillard et embrouilles de points de vue. Les forces en présence sont de natures différentes. Certaines se battent pour le bien fondé de l’humanité, les autres tirent la couverture à elles. Les intérêts ne peuvent être conciliés. Aussi, sans conciliation, réconciliation, et pour en finir peut-être un concile¹, un conciliabule… La situation piétine, s’enlise, s’embourbe, comme si le fossé se creusait, un «faussé» entre deux manières de voir les choses, par au-dessus et par en-dessous, par le petit bout de la lorgnette et par le grand télescope qui regarde plus vaste que l’endroit où il se trouve. Il serait souhaitable d’élargir son champ de vision. Si vous ne pouvez pas aller admirer l’horizon ou regarder le ciel, essayez d’agrandir le champ, le champ de tous les possibles, celui de l’inconnu. Il est important de ne pas s’accrocher aux détails, à la spécificité de chaque information, au vrai et aux faux, comme si la vérité d’aujourd’hui n’avait plus de sens, que rien ne s’y accorde, qu’il fallait chercher un autre mot pour qu’elle retrouve sa direction. Tout se désaccorde, les fondements de la vérité ont perdu la raison. Elle ne reverra le jour que lorsqu’elle sera l’effet d’une nouvelle réalité². Dans ce brouillard il est donc utopique de chercher à y voir clair